Malgré les controverses sur l'organisation de la Coupe du monde et le scandale de corruption au Parlement européen, le chef de l'Etat s'est rendu à Doha pour la demi-finale de l'équipe de France, face au Maroc.

Philippe Martinez, le 12 octobre, à Port-Jerome ( AFP / LOU BENOIST )
Pendant que le Parlement européen encaisse le séisme des révélations de corruption en son sein, sur fond d'influence du Qatar, Emmanuel Macron a dit assumer "totalement" sa venue dans l'émirat à l'occasion de la demi-finale du Mondial de football. "Il y a une opération politique derrière tout ça", a déploré pour sa part Philippe Martinez, jeudi 15 décembre, à l'antenne de franceinfo.
"C'est un régime totalitaire", lance le leader de la CGT, qui rappelle au passage les actions du syndicat au moment de la désignation du Qatar via l'opération "Carton rouge pour la Fifa". "On a été soutenir les salariés, on a fait venir l'OIT, c'était il y a dix ans, personne ne nous a écouté. On a fait ce qu'on avait à faire", a t-il poursuivi.
Emmanuel Macron avait affirmé qu'il assumait "totalement" le fait d'aller soutenir l'équipe nationale de football lors de la Coupe du monde au Qatar, en dépit des nombreuses controverses et de l'enquête en cours sur des soupçons de corruption au Parlement européen. "J'étais il y a quatre ans derrière l'équipe de France quand c'était en Russie et je suis derrière eux au Qatar", a poursuivi le président français qui s'y rendra de nouveau dimanche pour la finale face à l'Argentine.
Emmanuel Macron a estimé que les Français étaient dans le même état d'esprit. "Regardez, il y avait beaucoup de débats, les gens disaient +on va pas suivre, on boycotte à la télévision+. Les chiffres sont là", a-t-il ajouté en référence aux très fortes audiences sur le petit écran malgré les appels à boycotter le Mondial au Qatar.
5 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer